Infos pratiques
GÉOGRAPHIE
Avec sa superficie de 130 000 km, le Nicaragua est le pays le plus grand d’Amérique Centrale. Il est bordé par la mer des Caraïbes à l’est, et par l’Océan Pacifique à l’ouest. Le Nicaragua est un pays relativement montagneux (son point culminant est le Mogoton à 2438 m) même s’il est composé de paysages très diversifiés, et comporte 3 grandes zones :
– Les terres basses de l’Atlantique, où se retrouve les collines couvertes de forêt pluviales entre lesquelles coulent des fleuves sinueux.
– La région montagneuse centrale, qui est séparé par deux lacs, le lac du Nicaragua et celui de Managua.
– Les terres du Pacifique, c’est une longue bande de terre très fertile, bordée par l’océan à l’ouest et la chaîne des volcans à l’est.
Dans les plaines côtières du Pacifique où sont édifiées les principales villes du pays, Managua, León et Granada, vit la majeure partie de la population.
CLIMAT
Il existe 3 zones climatiques différentes au Nicaragua :
– La zone pacifique est une région tropicale sèche, où les températures sont très agréables et les précipitations peu abondantes.
– La zone subtropicale du centre du pays où les températures sont tempérées grâce à l’altitude
– La zone Atlantique a un climat tropical humide caractérisé par de fortes précipitations, des températures élevées et la présence d’une forêt tropicale humide.
HISTOIRE
Le Nicaragua a connu plusieurs périodes importantes dans son histoire telles que l’époque précolombienne et l’époque coloniale.
L’époque précolombienne : Le continent fut d’abord peuplé d’Amérindiens et le Nicaragua ne fait pas exception. La présence humaine au Nicaragua remonte au moins à 6000 ans comme en témoignent les empreintes de Acahualinca découvertes en 1874.
La conquête espagnole : Puis, les Espagnols furent les plus grands colonisateurs du continent et leur type caucasien se retrouve aujourd’hui très nettement dans les populations d’Amérique Centrale. C’est en 1500 que l’invasion commença. Les conquistadors ont laissé de nombreuses traces de leur conquête à travers l’architecture, la religion puisqu’ils ont converti de nombreux habitants au catholicisme. La langue espagnole s’est répandue et est devenue la langue officielle, même si de nombreuses langues indigènes restent présentes.
Vers le contexte actuel : Occupé par les Espagnols dès 1521, le Nicaragua accède à l’indépendance en 1821. Les interventions militaires américaines, entre 1912 et 1925, puis entre 1929 et 1933, provoquent l’émergence d’un mouvement de résistance nationaliste, le sandinisme. Son fondateur, Cesar Augusto Sandino, mène une guérilla et obtient le départ des troupes américaines en 1933. De 1936 à 1979 se succèdent les dictatures de la dynastie Somoza, auxquelles va s’opposer le Front sandiniste de libération nationale (FSLN). Le 19 juillet 1979, le FSLN écarte rapidement les modérés, se rapprochant des régimes cubain et soviétique. Dès l’élection de Ronald Reagan, les États-Unis arment et entraînent les Contras, groupes armés contre-révolutionnaires. Daniel Ortega, un des commandants du FSLN, est élu à la présidence de la République en 1984. La guerre civile prend fin au terme d’un plan de paix proposé par Oscar Arias, Président du Costa Rica. Le 7 Août 1987 les Présidents du Guatemala, du Salvador, du Honduras, du Nicaragua et du Costa Rica signent le Traité d’Esquipulas II. Ce traité international lance le processus de pacification, de démocratisation et d’unification centraméricain. Après la victoire surprise de Violetta Barrios de Chamorro, elle devient la deuxième femme présidente du Nicaragua, aux élections de 1990, le Parti Libéral prend la présidence avec Arnoldo Aleman, puis Enrique Bolaños. Daniel Ortega revient au pouvoir en 2006, avant d’être réélu en 2011 pour un troisième mandat.
ÉCONOMIE
Principales activités : Exportation : l’agriculture (qui représente un quart du PIB du pays) : coton, café, sucre, bananes et viande. Importation : minéraux, combustibles, produit pour son industrie et des biens d’équipement pour le transport.
Principaux partenaires : Etats-Unis, Mexique, Espagne, Canada, Salvador
POPULATION
Population (2016) : 6,15 millions d’habitants
Peuples et ethnies : Plus des deux tiers de la population sont mestizos (métis), issus d’unions entre colons espagnols et Amérindiens. Les Blancs (ceux qui ne se sont pas « mélangés ») représentent 17 %, les Noirs (côté caraïbe) 9%, les Amérindiens 5 %.
LANGUE
L’espagnol est la langue officielle, parlé par la majorité des habitants. Cet espagnol est quelque peu enrichi par la langue nica. Beaucoup de gens, à l’est du pays, dans les basses terres des Caraïbes et sur la côte Atlantique, ne parle pas espagnol mais miskito, sumo ou taguaska, entre autres langues indigènes, et également l’anglais, du fait de la présence britannique au XVIIIe et XIXe siècles. L’espagnol centro-américain diffère légèrement de l’espagnol européen.
RELIGION
Le catholicisme, est la religion dominante au Nicaragua. L’incroyable palette d’églises catholiques et les fascinantes fiestas patronales font partie des atouts majeurs du Nicaragua. Près de 16 % des Nicaraguayens se déclarent athées ou agnostiques, une part très élevée pour l’Amérique Latine.
ART ET CULTURE
La poésie occupe une place importante dans l’identité culturelle du Nicaragua, puisqu’elle est présente dans le quotidien des Nicaraguayen. Ruben Dario, Leonel Rugama, ou encore Gioconda font partie des plus grand poètes renommés du Nicaragua. En septembre, célébrations de la fête de l’Indépendance, qui se tient chaque année, dans tout le pays. Les célébrations, s’étendent sur plusieurs jours, où se mêlent défilés en uniformes, chants et danses folkloriques. Durant tout le mois de septembre, on peut voir flotter des drapeaux blancs dans le ciel du Nicaragua. Côté musique, l’instrument national est le marimba (appartenant à la famille du xylophone en bois précieux). Vous pourrez l’entendre dans tout le pays, dans les restaurants ou sur les places publiques à la tombée de la nuit. Les spectacles de danse, et les concerts sont très présents, il est facile, d’y assister dans les marchés, centres culturels ou encore dans les théâtres municipaux.